2011. március 30., szerda

Zoltán Jékely: Les trois papillons



Ma traduction,et Célin m'a aidé!
Annamari et Timi a pris cette photo.

Il était une fois trois papillons: un papillon jaune, un papillon rouge et un papillon blanc.
Ils jouaient joyeusement dans la lumière du pré, ils volaient de fleur en fleur, ils dansaient et ils volaient gaiement.
Mais soudain, le ciel s’assombrit, l’orage s’approcha de plus en plus près.
Volons á la maison!- dit le papillon jaune inquièt.
Mais rapidement.-dirent le papillon rouge et le blanc et ils partirent vite.
Á ce moment-lá, quand ils retournèrent chez eux que la pluie commenca á tomber, leurs ailes étaient de plus en plus mouillées.
Mais ils ne purent pas ouvrir la porte de leur maison et la pluie tomba de plus en plus fort.
-Allons chez la tulipe jaune-dit le papillon jaune, elle nous laissera entrer.
Dans la pluie torrentielle, ils allèrent chez la tulipe et ils sont parties pour prier la tulipe:
-Petite Tuli, ouvre ton calice afin que nous pussions nous protéger de la pluie.
Mais la tulipe jaune répondit:
- J’ouvre avec plaisir au papillon jaune et au papillon rouge mais pas au papillon blanc.
Le papillon jaune et le papillon rouge échangèrent un regard, ensuite ils répondirent á la tulipe cruelle:
- Si tu ne laisses pas entrer notre soeur, alors nous resterons dehors.
La tulipe ne secoua que la tête et elle n’ouvrit pas son calice.
Pendant qu’il plut á torrents.
-Allons chez le lys blanc.-dit le papillon blanc.
Mouillées, ils allèrent chez le lys et ils commencèrent á prier:
-Petit Lys, ouvre ton calice afin que nous pussions nous protéger de la pluie.
Mais le lys répondit:
- J’abrite volontiers le papillon blanc, mais pas le papillon jaune ni le papillon rouge.
Le papillon blanc réagit:
- Si tu ne laisses pas entrer mes soeurs, plutôt rester dehors. Plutôt être mouillés ensemble mais nous ne nous abandonnerons pas.
Le lys ne secoua que la tête et elle n’ouvrit pas son calice.
Mouillées, ils continèrent leur chemin .
Leur écailles se mouillèrent, leurs antennes s’inclinèrent, leurs ailes se collèrent et leurs âmes entièrement se trempèrent.
Ils tâtonnèrent de brin d’herbe en brin d’herbe et ils trouvèrent une bardane sous laquelle ils se cachèrent mais le vent siffla au-dessous de la bardane et il pleuvait.
Brille le soleil, brille le soleil et séche nos ailes, épanouis les fleurs!- invoquèrent les trois papillons frileux.
Le soleil entendit leur prière derrière les nuages compacts et il fût tellement étonné qu’il exila les nuages, inonda la prairie d’une lumière chaude et il sécha les ailes des papillons.
Et les trois papillons dancèrent de nouveau, ils volèrent joyeusement jusqu’au coucher de soleil.
Puis ils rentrèrent á la maison, ouvrirent la porte,se couchèrent et s’endormièrent enfin.

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